Comme il est beau ce quartier ... Bella vista ...

Niché entre le Mapocho (nom de la riviere qui traverse Santiago) et le Cerro San Cristobal (colline qui culmine au nord de la ville), le quartier de Bellavista est l'endroit branché pour prendre un café, déguster des spécialités culinaires, visiter des galeries d'arts ou simplement flâner en admirant les facades colorées. Mais c'est à la tombée de la nuit que le quartier s'anime vraiment, envahi par la jeunesse de Santiago venue se déhancher dans les discothèques ¨in¨ de la capitale.

Souvenirs d une promenade tres agreable avec Sarah ...

Atelier Macramé

Une photo qui me permet de vous présenter Magalie, une copine de Toulouse bien sympa qui est aussi en stage ici, a coté la fille qui parait la plus chilienne des deux c est Karin, notre prof de macramé. Elle nous donne des cours tous les vendredis et grace a elle nous apprenons a faire des merveilles !!! J ai déjà des idées pour mélanger Ça avec du "Filzen" ... Ça va faire un malheur!
On se marre bien toutes les trois. Karin réussit à payer ses études grace a ses créations, elle vend tout ca sur les marchés en essayant de ne pas se faire prendre par la police ce qui lui couterait une belle amende et en plus la saisie de tout son materiel (l horreur....)

Violetito : Moi je suis comme qui dirait dans la période violette de ma création... je ne jure plus que par cette couleur... j ai demandé a Magalie de me prévenir si je me pointe un jour en violet de la tete aux pieds !!! Ouf Elle a accepté de veiller sur moi :)
Bisous violets à vous tous

Bon plus sérieusement...

Education : Les manifestations des étudiants et des lycéens durent toujours. Ils protestent contre la nouvelle loi sur l'éducation. Ils demandent que l'éducation coûtent moins chère, ils ont meme des slogans qui paraissent tres utopistes ici comme "Education gratuite". Il faut savoir que pour etudier ici il faut prevoir un budget moyen de 300 000 pesos soit 450 euros par mois !!! Meme les universités publiques sont payantes. On m a parlé d une université qui a fermé récemment alors que les étudiants n etaient pas au bout de leurs cursus, ils ne leur manquaient qu une année et bien les etudiants ont été laissés en plan, ils ne sont pas reorientés vers une autre université, encore moins remboursés. Dans le monde de la privatisation, il faut savoir investir dans la bonne université...
L’actuelle proposition de loi sur l education, qui au cœur des protestations ressemble en tous points à l’ancienne loi, issue de la dictature ...

Le gouvernement actuel est de gauche mais avec un caractere "excessivement consensuel". Les conservateurs leur reprochent de ne pas être assez libéraux et les socialistes de pas prendre de mesures fermes. Dans l'ensemble, il semblerait que la moitié de la population reste attachée à Pinochet et reconnaissant de ce qu il a fait pour le pays. On entend dire qu il a modernisé l'économie chilienne et fait du pays la grande puissante de l'Amérique du Sud qu’il est actuellement.
Rappelons aussi que les démocrates au pouvoir, malgré le consensus des partis de gauche n’ont pas remporté une victoire écrasante. Dans l’opposition, des partis très radicaux sont pro pinochétiste. Le jour de son enterrement, à la Monéda, il y avait autant de gens déchaînés à crier leur haine (et réprimés) qu’à la commanderie militaire pour se recueillir…

Un service public désorganisé et inefficace
Jusqu´a cette année, des entreprises privées etaient en charge des transports en commun. Elles se livraient une concurrence sans merci dans les rues de la ville pour récupérer le maximum de clients. Le résultats, courses-poursuites de bus dans la ville, se doublant pour être les premiers aux points stratégiques (sorties de métro…). Le choix de ne pas s’arrêter et perdre du temps pour un « client » (et non pas « usager ») unique, ou pour des jeunes (payant un tarif réduits) représentant une clientèle de seconde classe. Depuis cette année, l’état a pris le contrôle du transport urbain. Pour cela il a fait appel aux anciennes compagnie privées en sous-traitant l’usage de leurs bus, a versé un salaire fixe aux chauffeurs (désormais leur paie ne dépend plus uniquement du nombre de passagers !!!!!).
Résultat, une désorganisation totale, d’où les problèmes actuels d’engorgement.
Ce n’est pas compliqué, la plupart des chiliens regrettent l ancien systeme de transport.
Il faut dire qu a l heure de pointe, il arrive de laisser passer 4 ou 5 metro avant de reussir a s inserer dans les wagons blindés...
La désorganisation a un impact important car elle renforce le discrédit sur le gouvernement, sur la gauche en général et sur l’intervention de l’état dans le quotidien des chiliens.
L’état prend des mesures mais n’instaure aucun contrôle, autre dérive, les chauffeurs de bus, désintéressés ne se préoccupent pas de savoir qui compostent son billet ou pas. Il y a fort à parier sur une augmentation du tarif d’ici quelques temps…Ici, le contrôle n’existe pas. Les mesures prises ne peuvent jamais aboutir complètement et l’état se décrédibilise complètement aux yeux des actuels « usagers », qui en pâtissent et paieront la facture.

La Poste version Chili :
Ici le courrier se ramasse par terre. Pour aller plus vite, le facteur jette le courrier en passant devant les habitations. Du coup, le facteur ne passe pas les jours de pluie…
Et une fois par mois, il vient porter la note à ses « clients » : chaque lettre est comptabilisée et facturée par le facteur.
Vive la privatisation ... qui pend au bout du nez de la France ... adios education et service publics ...
La France au Chili
Les francais sont assez bien vus en general ici, et les europeens en general aussi, en tout cas beaucoup plus que les gringos, c est a dire les nords-americains.
Notre cher president est connu et Carla Bruni encore plus!
Ca me fait sourire que l´on retrouve ici aussi une fierté par rapport au vin : En France j ai entendu dire que le vin du Chili etait bon parce que les pieds de vigne etait d´origine francaise. Au Chili, on raconte que ce sont les pieds de vignes chiliens qui ont sauvés les vignes francaises qui déperissaient...
La réalité n existe pas ... le nationalisme si ...

PS Merci a Magalie pour l'aide dans la rédaction des articles

Ici-aqui-hier-here : Scenes de vie

Sur ces quelques photos, prises dans le ¨centro¨, a vous de chercher, dans le desordre : des collégiennes en uniforme ( tous les éleves le porte ici), un chien errant (la ville leur appartient aussi, ils sont partout et dorment meme partout, pas tres mechantes ces petites betes mais un peu félées, ils attaquent les roues des voitures par exemple), vous pourrez voir aussi le stand d un vendeur ambulant (tout se vend dans la rue, d une paire de ciseau a des jus de fruits frais en passant par des morceaux de bois sacré !).